Week end bivouac

"On ne naît pas fort. On le devient."
— The Punisher

Installation du camp
C’est là que tout commence. Le sol, les sardines, les bras qui montent les tentes sans trop se parler. L’efficacité avant le confort. Ça se cherche du regard, ça comprend vite. Pas de luxe, juste l’essentiel. Et déjà une dynamique de groupe qui s’installe, discrètement.
L’épreuve du petit-déj
Pas une course pour manger. Une course pour mériter d’être le premier à manger. Une équipe, un représentant, des épreuves. Ça court, ça crie, ça joue. Mais derrière, c’est le collectif qui gagne. Et un peu de fierté dans le regard.
Les épreuves de nuit
Pas le moment de baisser la garde. Le noir tombe mais les défis continuent.
Ils deviennent burgers, rampent dans l’herbe, s’accrochent aux cordes, disparaissent dans les buissons, tiennent, tombent, recommencent.
Le jeu est physique, mais la cohésion, elle, est mentale.

Petit-déjeuner 
Enfin une pause. Les corps sont marqués, les visages tirés, mais l’ambiance est bonne. On respire un peu, on récupère en souriant, et on attend la suite, sans trop savoir ce qu’elle réserve.
8h: levé de drapeau

Silence sur le camp.
Les corps sont encore un peu raides, les visages encore dans l’ombre du réveil. Mais tout le monde est là.
Les yeux fixent le mat, les gestes sont précis, les voix absentes.
C’est pas du folklore. C’est une posture. Une manière d’être là, ensemble, alignés, conscients.
Le drapeau monte doucement, accroché à un fil mais porté par plus que ça.
Respect, transmission, et quelque chose qui dépasse leur âge.
Pas besoin de discours.
Tout est dit dans le silence.
La marche de 4,550 km
Ce n’est pas juste de la distance. C’est du terrain, des obstacles, des arrêts imprévus, des questions de culture, des défis physiques en chemin. Ils avancent ensemble, sans râler. Ils jouent le jeu à fond. Toujours cette volonté d’y arriver.
Découverte métier
Boussole, carte, réflexes. Ce n’est pas que du muscle ici, c’est aussi de la tête. Repérer, lire, anticiper. Ils apprennent, testent, cherchent le bon angle. Encore une fois, l’entraide est là.
Comment se préparer, comment ça se passe, à quoi s’attendre. Ils écoutent avec attention. Là, ça rêve, ça projette. Il y a une vraie curiosité, et une forme de respect grandissant pour ce qu’ils sont en train de toucher du doigt.

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